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[Retour sur] Conférence de Mme. Reine Alapini-Gansou, vice-présidente de la Cour Pénale internationale
Evènement | 27 janvier 2025
Lundi 27 janvier 2025
17h - 20h
17h - 20h
Ce lundi 27 janvier 2025, pour ouvrir cette nouvelle année au Collège de droit, les collégiens ont eu le plaisir d’accueillir Mme Reine Alapini-Gansou, juge et deuxième présidente de la Cour Pénale internationale depuis le 11 mars 2024. Une carte blanche étudiante qui a su ravir l’assemblée tout comme son invitée.
Conférence de Mme. Reine Alapini-Gansou, vice-présidente de la Cour Pénale internationale
Résumé de la conférence
Une femme au destin exceptionnel
Lorsque l’on écoute Reine Alapini-Gansou, le moins que l’on puisse dire, c’est que l’on se sent, nous, tout petit, contrairement à ce qu’a pu affirmer notre conviée du soir.Nous découvrons une personne aux convictions fortes. Elle a obtenu l’examen du barreau au Bénin en 1986 puis s’est lancée dans une carrière d’avocate au service des droits de l’Homme en Afrique, notamment par le biais de son rôle actif au sein de la commission africaine des droits de l’Homme, organe de l’Union africaine, jusqu’à en être élue Présidente de 2009 à 2012. A ces fonctions s’ajoutent celles de Rapporteure spéciale sur les défenseurs des droits de l’Homme en Afrique ou encore sa place en tant que juge à la Cour permanente d’arbitrage.
La grande humilité et l’humanisme de Mme. Alapini Gansou entrent au service de ce principe premier et de cette valeur universelle : la Justice
Les traits d’une justice indépendante
Une Justice pénale internationale, ce terme peut prêter à la confusion lorsque l’on se place dans la vision moderne de l’État, dans lequel le droit et a fortiori la Justice ne sont que l’émanation d’une souveraineté interne.Notons avec quelle abstraction Mme Alapini Gansou nous tire des rouages traditionnels de la Justice en se référant au seul texte fondant ses décisions, les statuts de Rome du 17 juillet 1998. On pourrait parler ici d’une véritable conviction textuelle, une confiance en la “chose des États”, subordonnée à l’aliénation volontaire de leur souveraineté mais qui, par elle-même, et comme notre invitée l’a très bien exprimé, touche déjà à l’émancipation des grands systèmes de droit civil ou de common law en s’approchant d’une vision fonctionnelle de la Justice.
Une Justice d’espoir
Un mot semble cependant nécessaire à l’appréhension de la Justice pénale internationale, c’est celui d’espoir, cette vertu, selon la vice-présidente, n’est cependant pas à contempler passivement et doit être le terreau d’un travail de tout un chacun, individuellement et collectivement. Nous terminerons donc sur ses mots “Avec de l’espoir, de l’intégrité et de l’estime de soi, on peut déplacer des montagnes”.Maël Chambreuil, L2 Droit
INFOS PRATIQUES
Lieu(x)
Campus de la Manufacture des Tabacs
Type
Actualité net3, A la Une - net3, Conférence
ThématiqueDroit
Portrait officiel de Reine Alapini-Gansou à la CPI